En raison de l’évolution de la situation sanitaire liée à l’lnfluenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP) sur les oiseaux sauvages et les oiseaux domestiques, le ministre de l’agriculture et de l’alimentation a relevé le niveau d’alerte à «élevé» sur l’ensemble du territoire, le 5 novembre dernier.

Ainsi, le strict respect des mesures de biosécurité et la surveillance accrue de la part des acteurs professionnels, des particuliers détenteurs d’oiseaux et des chasseurs doivent-être de rigueur.

Ces mesures applicables de tout en temps dans les exploitations commerciales sont renforcées au niveau de « risque élevé » :

    • Surveillance quotidienne des animaux et alerte immédiate par le détenteur des animaux de leur vétérinaire sanitaire ou de la DDPP ( 24/24 au 04 94 18 83 83 ) en cas de signes cliniques suspects ;
    • Mesures classiques de biosécurité dans l’exploitation telles que définies dans l’AM du 29 septembre 2021 avec la mise en place d’un plan de biosécurité adapté, permettant notamment :
    • La gestion des mouvements de personnes, animaux, véhicules, matériel, effluents, fumiers , lisiers et cadavres ;
    • La mise en place de dispositifs de nettoyage et la désinfection permettant d’éviter une contamination par le personnel, le matériel ou les véhicules ;
    • Mesures renforcées liées au risque élevé : avec la mise sous abri de toutes les volailles, quel que soit leur âge et leur type de production dans des bâtiments fermés.
    • Des adaptations, notamment avec sortie en parcours réduits sont possibles dans différents cas et sous réserve qu’aucune volaille vivante ne soit cédée à destination d’élevages commerciaux ou non.
    • Les oiseaux captifs et volailles détenus dans les exploitations non commerciales doivent être claustrés ou mises sous filets.
    • D’autres dispositions concernant les rassemblements d’oiseaux, les lâchers et transport de gibiers sont également d’application.